Par Jean-Pierre Mbelu
Dans un contexte d’une longue guerre d’usure, croire dans « les élections-pièges-à-cons » est une monstruosité. Elle se paie cache. Tôt ou tard.
« Certains députés » sont en train d’en faire les frais. Et ce n’est pas fini. Car la guerre d’usure est prioritairement une guerre contre l’intelligence collective. Elle altère profondément le sous-système néocolonial congolais et ses caisses de résonance sur lesquels elle prend appui pour terrasser « les esprits faibles » et/ou « affaiblis » par sa durée.
Sans une (re)visitation constante de la mémoire collective résistante à cette guerre usante, renverser les rapports de force devient une pierre roulée par Sisyphe. Le changement de paradigme signifie, dans ce contexte, remplacer les fausses croyances par des idées progressistes portées par une masse critique consciente en permanence de ses objectifs. La lutte continue.
Babanya Kabudi