Par Jean-Pierre Mbelu
3000 morts à Goma. Une lecture matérialiste les justifie. Ils seraient les victimes du vol des matières premières stratégiques et des terres kongolaises. Elle est partielle. La guerre de prédation et d’usure participe aussi du processus de dépopulation du pays et d’extermination des Kongolais(es).
Elle vise la soumission ,l’assujettissement et l’esclavagisme des Kongolais(es). C’est une vieille guerre par morceaux. Elle entretient l’instinct de domination et est l’expression de la cupidité, de la convoitise et du mépris de la vie humaine.
Rompre avec l’idéologie nihiliste est un impératif patriotique. Cela sera le fruit des patriotes souverainistes capables de défendre l’intégrité territoriale, de résistance et de résilience.
Les amnésiques ont oublié les rapports des « experts de l’ONU » rédigés depuis le début des années 2000. L’infiltration du pays par « les nouveaux prédateurs » a exacerbé la fascination pour la mort. Cette idéologie nihiliste a mis le pays sur la voie de la banalisation de la mort.
Rompre avec cette idéologie est un impératif patriotique. Cela sera le fruit des patriotes souverainistes capables de défendre l’intégrité territoriale, de résistance et de résilience. Cette rupture se fera sur le moyen et sur le long terme. Ces patriotes souverainistes devraient rester à l’écoute des masses populaires soucieuses de voir le pays diversifier le partenariat stratégique.
En fait, ces masses populaires debout ayant renoncé à la particratie ont besoin des « noms » auxquels elles pourraient s’accrocher pour que la production de leur intelligence collective soit orientée vers le bâtissement des collectifs rationnels, raisonnables et à même d’une lucidité qui leur permette d’investir à meilleur escient dans la lutte pour une souveraineté tradicratique ouverte.
Ce processus est incompatible avec le nihilisme dans lequel « les nouveaux prédateurs », leurs clients, leurs thuriféraires et leurs fanatiques ont sombré. Il sera le fait des masses populaires debout et du « petit reste » souverainiste ou il ne sera pas.
S’il n’a pas lieu, le chaos orchestré risque de perdurer et d’aboutir à la balkanisation et à l’implosion du pays.
Babanya Kabudi