Par Mufoncol Tshiyoyo
La lutte pour la liberté est un combat intemporel, une quête qui transcende les frontières et les époques. Dans ce contexte, le Congo se trouve aujourd’hui face à une décision cruciale.
C’est après avoir regardé le film norvégien Nr. 24, réalisé par John Andreas Andersen et écrit par Erlend Loe, Espen Lauritzen von Ibenfeldt et Petter Rin, qui relate les événements et les luttes de Gunnar Sønsteby, un résistant norvégien sous l’occupation nazie, que j’ai été marqué par une citation clé tirée du film.
L’issue fatale et tragique d’un choix
Cette citation a suscité une réflexion profonde sur le sens du combat pour la liberté, notamment dans le contexte congolais. Gunnar affirme : « Jeg tror at frihet er verdt nesten alt. Og det er derfor krig blir så ubønnhørlig hardt, at fronten blir umulig å overstige. Fordi det er frihet eller død. » (Gunnar Sønsteby, 1918-2012).
La liberté n’est pas simplement un droit à préserver, mais une aspiration fondamentale qui transcende les compromis. Et c’est précisément cette quête, absolue et vitale, qui peut conduire à des affrontements d’une brutalité inouïe, où surmonter le front devient une épreuve insurmontable.
Traduction en français : « Je crois que la liberté mérite presque tous les sacrifices. C’est pourquoi la guerre devient si impitoyablement cruelle, et le front tellement infranchissable. Car il s’agit de liberté ou de mort. »
Cette citation de Gunnar Sønsteby met en évidence l’issue fatale et tragique d’un choix entre la liberté et la mort. La liberté n’est pas simplement un droit à préserver, mais une aspiration fondamentale qui transcende les compromis. Et c’est précisément cette quête, absolue et vitale, qui peut conduire à des affrontements d’une brutalité inouïe, où surmonter le front devient une épreuve insurmontable.
La liberté dans le contexte du Congo
Au Congo, la question de la liberté s’inscrit dans un contexte complexe et pluriel. La quête de souveraineté nationale, la lutte contre les ingérences extérieures et la volonté de s’affranchir des systèmes d’exploitation économique sont autant de fronts où se joue l’avenir du pays. Face à une situation où les ressources naturelles sont contrôlées par des intérêts étrangers, où les décisions politiques semblent influencées par des logiques exogènes, la liberté ne peut se concevoir qu’à travers une reprise de contrôle collective et stratégique.
Choisir la liberté pour le Congo signifie accepter les défis que cela implique, y compris la confrontation avec des forces bien établies. La liberté devient alors un impératif vital, un choix existentiel.
Comme pour Gunnar Sønsteby, choisir la liberté pour le Congo signifie accepter les défis que cela implique, y compris la confrontation avec des forces bien établies. La liberté devient alors un impératif vital, un choix existentiel.
Cette vérité résonne à travers les grands tournants de l’histoire : lorsque les droits impératifs sont en péril, individus et nations se voient confrontés à des choix cruciaux, des décisions qui redéfinissent leur propre existence. Ce ne sont plus de simples débats idéologiques, mais des luttes pour la survie et l’essence même de leur identité.
Au Congo, nous y sommes : c’est l’heure du choix. Alors, à chacun son camp, non seulement pour choisir, mais pour agir et défendre ce qui est vital.
Mufoncol Tshiyoyo,
M.T., Un homme libre