Par Jean-Pierre Mbelu
Dans un système néocolonial où « les petites mains » du mondialisme sont interchangeables, l’erreur d’appréciation peut naître de la comparaison entre « les acteurs apparents ».
Ce système, avec ses acteurs pléniers tapis dans l’ombre, planifie le statu quo dénommé au Congo-Kinshasa « alternance au pouvoir ». Se fier à cette sémantique peut conduire à entretenir une grave confusion entre « alternance au pouvoir-os » et « alternative au statu quo ». L’alternance au pouvoir-os est une tactique de soumission et aux « petites mains » du mondialisme sur le déclin et aux acteurs pléniers souvent invisibles. C’est à cette tactique que s’adonnent « les négriers des temps modernes » au pays de Lumumba. Ils constituent une caste de « copains et coquins ». Les comparer, c’est, me semble-t-il, perdre de vue qu’ils servent tous un même système. Cela peut induire les masses populaires et « la résistance participative » en erreur.
C’est souscrire à leur interchangeabilité en préparant le retour de ceux qui, parmi eux, ont rejoint les acteurs pléniers tapis dans l’ombre. C’est refuser de travailler à sortir du cercle vicieux du statu quo pour un système alternatif. C’est un jeu très dangereux dans la mesure où il prête flanc au larbinisme, au syndrome de Stockholm et au « syndrome de Laurent-Désiré Kabila ».
Babanya Kabudi
Génération Lumumba 1961