Mufoncol Tshiyoyo
30 avril 2025, Journée de soutien au capitaine Ibrahim Traoré. « IB craint uniquement ses ancêtres».
UN SOUTIEN DIGNE, UN COMBAT JUSTE
En ce jour consacré au soutien au capitaine Ibrahim Traoré, je tiens à exprimer, en mon nom et au nom de tous les Congolais qui croient en notre lutte pour l’émancipation, la fierté et la souveraineté, tout mon appui à ce digne fils d’Afrique.
Avec lui, je proclame ma fierté d’être noir, d’origine africaine et congolais — na molimo, pe na makanisi. Nous sommes les enfants d’un continent pétri de mémoire, de luttes, de sacrifices. Et avec IB, je dis : nous n’oublierons pas nos ancêtres, nous ne trahirons pas leur héritage.
Pendant que d’autres nations reprennent leur place sur l’échiquier mondial, le Congo reste figé, muet, agenouillé. Il est temps de nous redresser. Puisque le temps et l’Histoire ne pardonnent pas. Le silence devient complicité. Le retard devient trahison.
DES HÉROS VIVANTS DANS CHAQUE PEUPLE DEBOUT
Le combat du capitaine Ibrahim Traoré s’inscrit dans la continuité de ceux d’Amílcar Cabral, de Patrice Lumumba, de Thomas Sankara, de Steve Biko… Ces noms ne sont pas des souvenirs : ils sont des flambeaux. Leur esprit vit dans chaque Africain debout, dans chaque peuple qui refuse l’humiliation.
UN MONDE QUI BOUGE, UNE AFRIQUE QUI SE LÈVE
Les puissants d’hier vacillent. Les États-Unis ont échoué au Vietnam, reculé en Afghanistan, échouent à imposer leur volonté au Yémen, à l’Iran, à la Corée du Nord. Pourquoi l’Afrique continuerait-elle à plier devant ceux-là mêmes que le monde défie ?
L’heure est venue de dire non. Puisque le monde change. Contrairement à ce que proclamait Fukuyama, l’Histoire ne s’est pas arrêtée : elle se redessine. Elle exige des peuples lucides et courageux.
SOUTENIR IB, C’EST CHOISIR LA LIBERTÉ
Mais qu’on ne se méprenne pas : soutenir IB ne signifie pas choisir un camp entre les « puissances » autoproclamées. Cela signifie affirmer notre droit de penser par nous-mêmes, de décider par nous-mêmes, d’agir pour nous-mêmes. Ce droit, nul ne nous l’a donné. Il est nôtre. Et nous devons le revendiquer.
Et le Congo ?
Pendant que d’autres nations reprennent leur place sur l’échiquier mondial, le Congo reste figé, muet, agenouillé. Il est temps de nous redresser. Puisque le temps et l’Histoire ne pardonnent pas. Le silence devient complicité. Le retard devient trahison.
CE QUE NOUS DEVONS FAIRE
Alors, il n’est pas trop tard. Que les Congolais se lèvent, se souviennent, s’organisent ! Le monde ne nous attendra pas. Le refus d’agir est déjà un choix.
Formez des cercles de parole.
Réappropriez-vous notre histoire.
Enseignez à nos enfants ce que l’école tait.
Prenez soin de nos terres.
Refusez la soumission habillée en « coopération ».
POUR QUI ? POURQUOI ?
Pour nos enfants.
Pour nos morts.
Pour la vérité du peuple.
Likambo oyo eza nde likambo ya mabele…
Mufoncol Tshiyoyo, M.T., un homme libre
(Lp) et « D »