Par Jean-Pierre Mbelu
« Tuer, violer, voler et après exiger d’être amnistié avec de l’argent et des titres de gloire comme butin de la violence sociopathique, tel est le projet fou de faux libérateurs et mercenaires des Grands Lacs Africains. » – Babanya
Est-ce que ça ne devrait pas être une obligation « constitutionnelle » que les Kongolais et les Kongolais appelés à gouverner le pays ou à occuper des postes importants commencent par passer un test neuropsychiatrique au Centre Neuro-Psycho-Pathologie(CNPP) de Kinshasa. Une loi sur le « de père et de mère » ne serait pas suffisante sans un test neuropsychiatrique. Pour cause.
Comment des hommes et des femmes normalement constitués peuvent s’arranger avec « les négriers des temps modernes » des pays voisins pour tuer, violer et eslavagiser leurs propres compatriotes et après exiger qu’ils soient indemnisés et commis à la tête du pays qu’ils ont cherché à détruire par leurs actes sociopathiques ?
Comment voulez-vous que des hommes et des femmes normalement constitués et cherchant à avoir l’aide des pays qu’ils considèrent comme des « partenaires classiques » détournent cette fausse aide à leur profit. Ils s’organisent pour retirer « cette fausse aide » en espaces à la banque et dans leurs maisons, ils s’organisent pour s’asseoir au salon et construire de « petits châteaux » avec cet argent volé en disant à leurs enfants : « Regardez, nous sommes devenus riches pour la vie. » Ce faisant, ils endettent le pays et les générations futures pour la vie.
En marge de ces excellences folles, toute la société kongolaise devrait passer son test neuropsychiatrique. Oui. Après plusieurs années de guerre, il est possible que les nerfs de plusieurs d’entre nous ne soient plus en place.
Et dès que la justice essaie de toucher à ces malades mentaux, leurs thuriféraires, leurs applaudisseurs, leurs fanatiques et leurs tambourinaires se lèvent pour dire : « Nous les ressortissants de, nous condamnons avec la dernière énergie, l’interpellation de son excellence Babanya Kabudi. Et nous exigeons qu’ils soient immédiatement relâché. »
En fait, en marge de ces excellences folles, toute la société kongolaise devrait passer son test neuropsychiatrique. Oui. Après plusieurs années de guerre, il est possible que les nerfs de plusieurs d’entre nous ne soient plus en place. Ailleurs, des livres ont déjà été écrit sur « Ces fous qui nous gouvernent » et Marion Saint Michel vient de publier, le 10 mars 2025, « La gouvernance perverse. La décoder, s’en libérer ». Lisons ces livres et nous en arriverons peut-être à comprendre que nos gouvernants et leurs dépendants devraient avoir une fiche de bonne santé mentale après un tour par le CNPP.
Deux d’entre nous, Achille Bapolesi et Eric Kwakya ont déjà abordé la question du dérèglement mental de plusieurs d’entre nous dans leur livre intitulé « Des survivants obstinés » (2021). Il est un début, pour nous, d’une thérapie collective. Malheureusement, comme l’accès au livre est tabou au Kongo, il n’est pas sûr que plusieurs d’entre nous l’aient lu. Dommage.
La guerre perpétuelle que nous subissons a certainement eu des effets psychologiques nocifs dans le chef de plusieurs d’entre nous. Nous devrions être très regardants à l’endroit de nos gouvernants. Leur passage par le CNPP devrait devenir une obligation constitutionnelle.
Babanya