Par Jean-Pierre Mbelu
Il serait difficile de comprendre la guerre de basse intensité imposée à la RDC et dans laquelle le réseau rwandais de Paul Kagame intervient depuis les années 1990 sans une connaissance tant soit peu éclairée de l’histoire de certains de ses parrains, de l’approche qu’ils ont des terres d’autrui, des droits de l’homme et du principe de l’égalité et de la liberté. Disons d’emblée que la guerre de la RDC comme toutes les autres guerres chaudes, froides ou tièdes, participent des vols organisés par les minorités du Nord en complicité avec celles du Sud. L’apport du Congo dans la deuxième guerre mondiale en a fait une pièce maîtresse pour les Alliés ; la Grande-Bretagne et le Etats-Unis, en tête. Depuis lors, ces deux pays cherchent constamment à chasser l’ex-métropole, à diminuer son influence ou à l’instrumentaliser dans la mise en pièces réglées de son ex-colonie. Mais parler des USA, de la Grande-Bretagne ou de la Belgique peut vouloir ne rien dire. Souvent, les minorités organisées (en conscience) de ces pays opèrent en RDC avec les réseaux africains (congolais, rwandais, ougandais, burundais, sud-africains, tanzaniens, etc.) au point de désaxer ceux d’entre nous qui sont restés attacher au schéma classique de la guerre. L’ONU est une pièce importante dans cette guerre pour l’expropriation des terres africaines et congolaises.